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Un autre exemple d'unification est celui du magnétisme et de l'électrostatique. Les propriétés magnétiques de certains matériaux, connues depuis l'antiquité, semblaient indépendantes de l'existence de charges électriques statiques et des forces de Coulomb (1785) s'exerçant entre elles. Oersted (1820), en découvrant qu'un courant électrique (soit des charges électriques en mouvement) modifie l'orientation d'une aiguille aimantée placée à proximité, puis Ampère (1827), en découvrant l'interaction magnétique entre deux fils électriques, ont montré que ces phénomènes sont reliés. Leur unification est le résultat de la théorie électromagnétique de Maxwell (1873). Entre autres choses, cette théorie prédit l'existence d'ondes électromagnétiques découvertes ensuite par Hertz (1888). Ce processus d'unification s'est poursuivi avec l'inclusion de l'interaction faible. Cette dernière est effectivement reliée à l'interaction électromagnétique puisqu'elle agit par transformation d'une particule en une autre, les deux ayant des charges électriques différentes. L'unification électrofaible est le résultat de la théorie de Salam-Weinberg (1967) et les particules messagères W et Z qu'elle prédit ont été observées au CERN en 1983. La recherche du boson de Higgs, qui est aussi un ingrédient de cette théorie, est l'un des enjeux des expériences qui seront menées grace au prochain accélérateur du CERN, le LHC, expériences auxquelles participent plusieurs équipes du LAPP.


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